Le 9 décembre 2022, en France, le CESE (Conseil économique, social et environnemental) a lancé une convention citoyenne sur la fin de vie.
150 personnes tirées au sort ont pris part aux débats sur la question suivante : « Le cadre (...) de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles rencontrées, ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »
Début avril 2023, à l’issue de 9 sessions de travail et 27 jours de débat, la Convention citoyenne a présenté ses conclusions et adopté son rapport final (faire un lien sur le fichier). Il existe une synthèse de ce rapport.
C’est à partir de ses préconisations que le gouvernement français décidera de changer ou non la loi Claeys-Leonetti(*) sur l’accompagnement médical de la fin de vie, éventuellement en légalisant une « aide active à mourir » que le Comité d’éthique a récemment jugée envisageable à de très strictes conditions.
L'échéance annoncée par le gouvernement est fixée à la fin août 2023.
Quand on voit le peu de cas fait par le Président Macron des propositions de la Convention citoyenne sur le climat, on est en droit de s’interroger sur le sort réservé à cette convention… Voilà pourquoi il est difficile de rester les bras croisés et donc voilà pourquoi ce site.
Ce site a l’ambition d’apporter des éléments pour que chacun et chacune puisse étayer sa réflexion sur un sujet qui nous concerne tous et toutes et qui pâtit de beaucoup d’hypocrisie.
Il est grand temps de lever les tabous et de parler de notre mort et de celles de nos proches! Osons raconter les situations telles qu’elles se vivent ici ou là en l’absence d’une législation claire.
J’invite celles et ceux qui ont des récits personnels à les partager sur ce site.
Loi Claeys-Léonetti de 2016 : Cette loi met à disposition les directives anticipées et la désignation de la personne de confiance, pour permettre à nos concitoyens d’exprimer leurs volontés. Elle a clarifié les conditions de l’arrêt des traitements au titre du refus de l’obstination déraisonnable, en réaffirmant le droit du malade à l’arrêt de tout traitement, à bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, en plaçant le patient au cœur du processus décisionnel en rendant ses directives anticipées contraignantes pour le médecin. La loi érige les droits en terme d’accès aux soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie et pose le cadre de la procédure collégiale et de la décision médicale.
Ce site a l'ambition de collecter des récits pluriels sur la thématique de l'aide active à mourir et le suicide assisté. L'occasion peut-être pour certain-e-s de libérer une parole confidentielle. Il est agrémenté de rubriques permettant d'alimenter notre réflexion sur ce qu'on a désormais coutume d'appeler "la fin de vie".
(*) Loi Leonetti de 2005 : Sans légaliser l'euthanasie, la loi Leonetti indique que les traitements ne doivent pas être poursuivis par une "obstination déraisonnable" et fait obligation de dispenser des soins palliatifs. Des traitements antidouleurs efficaces peuvent être administrés en fin de vie, même s'il en résulte une mort plus rapide
Loi Claeys-Léonetti de 2016 : Cette loi met à disposition les directives anticipées et la désignation de la personne de confiance, pour permettre à nos concitoyens d’exprimer leurs volontés. Elle a clarifié les conditions de l’arrêt des traitements au titre du refus de l’obstination déraisonnable, en réaffirmant le droit du malade à l’arrêt de tout traitement, à bénéficier de la sédation profonde et continue jusqu’au décès lorsque le pronostic vital est engagé à court terme, en plaçant le patient au cœur du processus décisionnel en rendant ses directives anticipées contraignantes pour le médecin. La loi érige les droits en terme d’accès aux soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie et pose le cadre de la procédure collégiale et de la décision médicale.